La citée des damnées: description compléte

Nombre de messages : 264 Date d'inscription : 21/08/2005

La taverne du sang-pur

Sur la place centrale de Valoundra se dresse une bâtisse,aux allures légères de tombe.Cet endroit ou gisent cadavres humains et dépouilles elfiques à l’entrée est la Taverne du Sang-Pur...Tout bon vampire damné a au moins une fois dans sa vie(ou dans sa mort)mis ses pieds dans ce lieu.C’est en effet ici que vous pourrez vous rassasier et vous désaltérer grâce aux spécialités sanguinaires du cimetière.Vous y entendrez aussi des rumeurs à propos de quêtes ou des récits de guerriers.Dans cette taverne vous apprendrez surement beaucoup de choses utiles que vous ne trouveriez pas dans la Grande Bibliothèque...

Lorsque le voyageur entre dans cette Taverne,en franchissant la grande porte métallique aux gonds grincants,il passe de l’air froid et nauséabond du cimetière de Valoundra,à une atmosphère chaleureuse où l’on respire le doux fumet du sang a plein nez...Agrémentée d’un décor très typique comme des couvercles de cercueils en guise de tables ou encore des os taillés en guise de couverts,c’est l’endroit idéal pour faire des «rencontres».

L’intérieur est assez obscur,en effet quelques torches le long des murs bordent la vaste pièce,mais insuffisamment pour voir clairement. Cela va avec le fait que les employés de cette Taverne sont des vampires,cet etablissement est fréquenté par des vampires,or la lumière n’est pas l’élément favori des êtres que nous sommes…En parlant d’employés,cette Taverne est composée de trois serveuses,grandes toutes les trois, et aussi belle que peu d’autres vampires…Deux barmaids servent derrière le contoir : une barmaid assez frêle et grassouillette,et une belle damnée avec la chevelure rouge sang,des vêtements assez légers,et des bottes-cuissardes en cuir noir : la chef-barmaid…

Après avoir fait le tour du propriétaire,notre client damné s’assira d’abbord a une table et commandera le met de son choix.Il pourra choisir dans le menu en allant de la traditionnelle Chope de Sang à l’inimmitable Paladin Grillé tout en passant par de la Cervelle Elfique.Gourmands et moins gourmands trouveront de quoi se nourrir.Après s’être empli de ses mets raffinés,tout bon vampire aura le choix d’aller où bon lui semble.Les chambres situées a l’étage lui permettront de se reposer afin de reprendre son chemin dès le lendemain.Mais bien entendu la plupart des vampires auront tendance à aller vers le fond de la Taverne du Sang-Pur,là où des guerriers se vantent de leurs exploits sur les champs de batailles,ou encore pour entendre des ragots sur tout et n’importe quoi,cet endroit qui fait de la Taverne ce qu’elle est devenue.Si vous avez des choses à raconter ou à entendre,alors vous avez frappé à la bonne porte,vous y obtiendrez renseignements sur des quêtes quelconques,ragots de damnés,enfin tout ce qu’il peut être bon d’entendre...Mais gare à vous,les tueries se font rares dans cette Taverne,sauf quand il s’agit de paladins ou d’elfes,mais prenez garde à ne pas dire n‘importe quoi,certains damnés pourraient se sentir véxés ou même agréssés,et dans ce cas,faites attention à ce qu’ils ne le vous fassent pas payer cher...

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L'armurerie

En pleine forêt se trouve l'Armurerie la plus connue de tout Valoundra, et probablement des Terres Divines.
En effet, elle est réputée pour la qualité et l'esthetique des armes, qui sont testées sur les esclaves.

En entrant dans la batisse, on se trouve dans le magasin.
Ici sont vendues les armes et les murs et les vitrines en sont décorés.
Chacune est une oeuvre d'art unique, finement sculptée, originale, ancienne ou neuve.
Certaines sont encore tachées du sang de quelques illustres victimes et d'autres encores sont ornées de mèches ou de crânes.
Le sol de parquet crisse sous les pas des voyageurs et deux magnifiques mollosses noirs gardent les lieux des voleurs
imprudents.

A coté du comptoire en granite massif, on entre dans une deuxième pièce,
l'Atelier du forgeron, où les armes sont fabriquées.
Le feu brûle dans la forge, donnant à la piece un éclat rouge inquiétant.
Une enclume posée à coté n'attend que les coups brutaux et précis du maître forgeron, alors que sur la table du fond,
couverte d'outils, certaines armes attendent d'être achevées après avoir étées aiguisées.
Les bruits de métal y sont assourdissant et couvrent ainsi les cris des esclaves qui servent de cobails.
Les odeurs des differents métaux, mélées à celle du sang des esclaves et à celle de la sueur rendent l'atmosphère infernale.

A coté encore se trouve une magnifique pièce, le bureau du maître forgeron, meublé de cuir. C'est ici que sont traitées les commandes et livrées dans toute les terres divines par les valeureux coursiers.
Au mur des trophés et des armes comblent le vide.

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La maison des vices

Dans cette magnifique demeure aux façades colorées, en face de l'auberge se trouvent des moments de plaisirs prometteurs.

La plupart des combatants s'y rendent et passent des nuits agréables auprès de filles exotiques. Elles sont de toutes races et de toutes origines.
Chacun y trouve une fille à son goût pour réaliser ses fantasmes, et toutes ont un grand savoir faire en la matière.

Des cris de plaisirs retentissent des chambres luxueuses pleines de coussins aux couleurs chatoyantes, aux grands lits à baldaquins et aux salles de bains spatieuse et odorantes.
Certaines chambres éclairées par des chandeliers, ont des esclaves attachés aux murs, dans les coins d'ombres, et un fouet est posé à coté, sur une petite table où d'autres instruments de torture et de luxure sont disposés. La fenêtre donne souvent vue sur l'auberge ou alors sur les murs de la ville recouverts des morts.
Ainsi tous les gouts et instints sont satisfaits, au grand plaisir d'Hecate qui se repet de ce spéctable parait-il...

En bas, des salons de jeu aux torches enflammées et aux colones de braises sont à disposition, proposant des jeux de cartes, d'adresse, tous plus inventifs les uns que les autres. Les filles vous encouragent.
Vous pouvez vous y restaurer sous les bons soins de votre "ange gardien" de la soirée. Les mets odorants sont des spécialités de toutes les terres divines... que ce soit la bierre naine, les fruits exotiques des elfes ou les viandes vampires.

Attention tout de même, il n'est pas rare que des filles mettent quelques elixirs dans votre boisson. On dit qu'elle utilisent souvent leurs bijoux pour cacher le poison ou le philtre.

De plus ce lieu a une particularité: des garçons de joies. Car même les damnées aiment passer du bon temps.

Le marché des ésclaves

Je m'approchai des diverses estrades où chaque propriétaire vante les mérite de ses esclaves tout en essayant de démolir la pub des autres...Ici, on retrouvait essentiellement des humains, mais quelques namidas étaient tout de même présents. Ils étaient vendus à des personnes riches désirant barde ou cuisinier... D'autres en achetaient pour l'espionnage et l'assassinat. De plus, chose insolite pour un marché aux esclaves, les revendeurs vantaient aussi la valeur de leurs esclaves après la mort... Certains étaient même accompagnés de nécromanciens munis de lames d'obsidienne qui prouvaient les dire du vendeur en tuant et ressucitant la marchandise en échange d'honoraires.

Je fit un tour d'horizon de la place. Elle était circulaire et pavée de gris. En son centre, se dressait une fontaine de granite noir veiné blanc qui crachait de l'eau noire et glacée de toutes parts. Au sommet d'un monticule rocheux situé au centre du bassin était juché un Nécromancien, debout, le baton levé vers le ciel. Au sommet de cet instrument de pouvoir se tenait un crâne où l'eau ruisselait par les orbites et les narines. Le vampire avait trois doigts griffus à chaque main et, apparament, ce n'était pas du à des blessures mais bel et bien à une formation "normale". La peau du mage était tavelée telle une plaque de chocolat, mais la resselblance s'arrêtait là. Ses yeux d'ivoires avaient été peints en rouge. Difficile à dire si c'était du vrai sang ou pas. Mais connaissant les damnés... comme la barbe : c'était une vraie. Elle avait été greffée et soumise à un sort d'anti-décomposition. Un humain était agenouillé aux pieds du Nécromancien, lui tenant le mollet gauche et l'implorant, pleurant à chaudes larmes (la statue laissait véritablement échapper des ruisseaux par ses yeux). Dans les pans de la cape du mage, un elfe se tenait à l'écart, les yeux abattus, une lyre à la main où de l'eau coulait sur les cordes. Derrière, on pouvait observer les armoiries de l'empire Valoundra peintes en rouge sur la cape. Là aussi, c'était probablement du sang...
La place était pleine à craquer. Il était difficile d'apercevoir les quatres avenues partant de la place. Celle qui allait au Nord-Ouest, en direction du Manoir Impérial, disparaissait derrière un stand de matériel de correction qui montait jusqu'au premier étage du bâtiment auquel il était collé. Aucune gêne, les bâtiments de Valoundra n'ont, pour la plupart, pas de fenêtre. L'emplacement du Manoir, et par conséquent des demeures des nobles qui habitaient aux alentours, n'était pas un hasard. Il offrait le luxe aux couches-tard de bénéficier d'un peu plus de nuit que la partie Sud-Est où résidaient les étrangers à la cité. Au Nord-Est, vivaient les classes les plus basses de la cité. Ils pouvaient se lever plus tôt pour mettre en route la ville. Le Sud-Ouest était, quant à lui, le lieu où résidaient les personnes aisées mais pas trop. Elles pouvaient souffrir de la chaleur, contrairement au Manoir ou au quartier ouvrier.

C'est donc dans cette atmosphère que je me promenais sur la place du marché pour me rendre au Manoir. En effet, le marché était un passage quasi-obligé pour y aller. Je me faufilai entre les estrades et les stands drapés de noir et des armoiries de Valoundra à la couleur sang, et partis en direction de mon nouveau lieu de travail, la bibliothéque...

Sur le point de m'engoufrer dans l'avenue menant au Manoir, j'entendis des étouffements de stupeur et des éclats de voix :

"- Arrêtez le ! Arrêtez le !"

Et, en effet, il y a avait quelqu'un à arrêter. Un esclave Humain avait réussi à échapper à son maître et se dirigeait droit vers la fontaine. Il se jeta dans le bassin, conscient de sa propre perte. Rares sont les esclaves allant dans ce bassin. Bien sûr, il pensent au suicide. Mais plonger dans le bassin n'est pas un suicide désirable.
En un instant, l'homme aterrit dans l'eau et en sortit frigorifié. Il grimpa sur le monticule central et gela sur place. La pélicule de glace qui le recouvrait éclata en morceaux, découvrant une nouvelle peau en granite noir, veiné de blanc...... Et une nouvelle statue pour la fontaine de la place du marché, une...... Certains dans l'assemblée se mirent à rire à gorge déployée, mais pas les esclaves. Je tournai le dos à ce spectacle ou la nouvelle statue gisait allongée aux pieds du Nécromancien et reprit le chemin du Manoir.

La grande bibliothéque

En entrant dans mon nouveau sanctuaire, une chose me frappa d'admiration. Du sol au plafond, les murs étaient couverts d'étagères aux trois quarts remplies de livres et manuscrits anciens. Des échelles montées sur rails partaient en tous sens. Elle s'étallaient sur trois rangées : une au rez-de-chaussé, une autre encastrée à un second étage d'étagère et la dernière en haut, le bout engeancé au sommet des étagères. Ces trois étagères me permettraient de parcourir tous les murs de la bibliothèque car, d'une, elles étaient munies d'un système permettant d'assembler les trois échelles et, de deux, la bibliothèque était une gigantesque pièce circulaire. Une rangée d'étagères faisait le tour pas l'extérieur alors qu'une autre, à l'intérieur, décrivait un cercle en serrant mon bureau. Trois trous avaient été introduits entre les étagères por que l'on puisse accéder à mon bureau, qui, lui, n'avait que deux accès. des tables de travail étaient installées de toutes parts. Une statue de mage, des rouleaux de parchemins glissés sous un bras et un livre ouvert à la main de l'autre, se tenait à l'entrée. Le sol était en dallage noir, brillant. La satue, elle, était en granite noir, veiné de blanc ; pour changer....c'était la énième statue de cette matière que je rencontrait depuis mon arrivée. Je levait les yeux au plafond. Il était éloigné mais la lumière qui s'infiltrait le faisait parraître plus proche qu'il n'était réellement. Là-bas se situait mon "antivol". Deux cercles de fenêtres y avaient été installés. Ils baignaient de leur lumière les endroits pratiquables par les visiteurs plus l'intérieur de mon bureau. Comme les vampires "vivaient" de nuit, il n'y avait aucun danger. Mais si un vampire tentait de s'introduire ici, il cramerait avant d'avoir atteint le second cercle ; à cause du soleil. En plus, ces fenêtres offraient l'avantage de ne pas illuminer les bibliothèques, protégeant ainsi les livres des effets nocifs de la lumière. Dans le fond de la bibliothèque se situaient deux portes, donnant sur des salles consacrées l'une à la guerre et aux exploits physiques et l'autre au spirituel et à la magie. Je m'avançai vers mon bureau et m'y installai. Le vrai travail commençait.

Je venais de finir de reclasser le cercle extérieur et le cercle médian de la bibliothèque et avais remarqué que certaines fantaisies avaient été faites. En effet, un bon nombre de parchemins et certains recueils avaient pour support de la peau humaine.... L'aspect esthétique ou hygiénique mis à part, la peau humaine est un très mauvais support d'écriture. L'encre s'en efface vite et, de plus, la peau se conserve difficilement. Un travail fénoménal m'attendait. Il fallait les réécrire sur un meilleur support et je devais aussi terminer de classer le cercle intérieur... Je me levai et jetei un coup d'oeil en haut. Le jour se levait, j'avais terminé mon travail pour aujourd'hui. Je passai devant la statue, effleurant le garde-fou de velours noir et sortis, laissant les candélabres s'éteindre tous seuls au contact de la lumière du jour ; un autre gadget bien pratique...

J'avais enfin terminé. Je connaissais chacun des ouvrages ci-présents, les ayant moi-même commandés et rangés. Certains avaient étés durs a trouver et à obtenir. Il avait même fallut que j'en acquiers de façons peu recommandées mais voilà : j'avais désormais la bibliothèque la mieux fournie et la plus complète des Terres Divines.

Nombre de messages : 264 Date d'inscription : 21/08/2005

La tour d'osidienne

Non loin de la place de Valoundra,dans les ruelles sombres du quartier des combattants se dresse un imposant bâtiment dépassant l’imagination même de tout être des Terres Divines.A cet endroit se trouve une immense tour d’où l’on peut sentir une incroyable émanation magique : c’est la Tour d’Obsidienne.Cette tour reste fréquentée par peu de vampires,seuls ceux qui ont la chance de maîtriser la magie et ses effets peuvent y entrer...sinon gare aux imprudents qui osent défier la puissance magique des Damnés...

Ce bâtiment fût construit sous l’ordre du Grand Maître des Arcanes,sous le temps de la Gloire d’Hecate.Ses longues galeries furent désertées après cette période de victoires,et depuis elles sont restées inocupées...Jusqu’à un jour très récent,en effet de nos jours la race des Vampires Damnés est en pleine expansion,leur force ne cesse d’accroître,et surtout les Arcanes Magiques refont leur apparition au sein des damnés...C’est pour cela que la Tour d’Obsidienne a été réhabilitée,de nouveau Archimages,Mages et Disciples de l’ombre étudient,s’entraînent,pour pouvoir prochainement déferler leur puissance magique sur les Terres Divines...

Au pied de la tour,des centaines de marches s’alignent jusqu’a une modeste porte d’un bois très fin...Après celle-ci se trouve une salle d’où partent quatre grands escaliers de pierre en colimaçons...Le plus à droite mène dans le sous-sol de la Tour d’Obsidienne.C’est la que se trouvent les prisonniers d’autres races servant a l’entraînement magique des plus jeunes recrues...Cette grande salle est disposée de façon a ce que chaque vampire puisse choisir sa proie d’entraînement en fonction du sort étudié...Un autre escalier mène au premier étage,endroit où les novices Damnés s’entraînent a la magie,ici ils lancent des sorts tant bien maléfiques que bénéfiques,bien que la plupart du temps,leur cobaye meurt dans d’atroces souffrances...L’escalier situé au milieu est sûrement le plus silencieux,il mène a la Grande Bibiliothèque de la Tour d’Obsidienne,c’est ici que sont entreposés tous les grimoires contenant maintes formules magiques utiles en toutes circonstances,ici on peut étudier la magie dans un silence qui en serait presque appaisant.Enfin,l’escalier situé a gauche est le plus long et le plus rude de tous.Il mène au sommet de la Tour d’Obsidienne,en effet,a cet endroit se trouve un autel très proche de celui du temple de la déesse créatrice.Situé au beau milieu des nuages noirs et envahissant qui surplombent le cimetière de Valoundra,l’autel sert d’entraînement aux futurs mages privilégiés pratiquant les rituels,l’endroit est bien placé pour etre en symbiose avec Hécate...

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Le Temple d'Hécate

Le temple d'Hécate est un lieu chargé d'énergie mystique. Extérieurement, les parois en basalte sombre ne semblent pas très acceuillantes, et les hautes colonnes sont intégralement sculptées de représentation de scènes de meurtres, de guerres, ou de violences quelconques. La porte en bois de Cheel est énorme et épaisse, cloutée dangereusement.

En entrant, on arrive dans une grande pièce dallée de marbre gris uniforme; et la première chose qu'on remarque c'est l'absence totale de fenêtres, ou même de vitraux. D'immenses bougies de cire rouge brûlent continuellement dans les quatre coins de la pièce, dont l'entrée n'est pas restreinte à tous. Lorsque l'on marche sur les dalles gigantesques, le son est répercuté sur tous les murs puis sur le plafond en voûte sur croisées d'ogives. Il y fait froid, les flammes des bougies sont glacées; et font danser sur votre visage des ombres mordorées, plus inquiétantes que belles.
Pour les non-pratiquants, une étroite chapelle au fond du hall mène à un autel surplombé d'une statue miniature d'Hécate, en ébone précieux. C'est ici que les damnés ordinaires viennent prier ensemble ou bien seuls.
Outre les tapisseries diverses, l'architecture riche et les cierges géants, la salle principale est totalement vide.

Une grande porte fermée à clef conduit à la Salle d'Expiation des Péchés; qui regroupe une salle des tortures et plusieurs cellules. En face de celles-ci, évidemment, le visage d'Hécate peint en riant semble fixer les prisonniers avec sarcasme.

De l'autre côté, il y a la Salle des Prêtres, presque aussi grande que le hall. Six vasques remplies d'eau la parsèment - le liquide se change en sang lors des grands rituels et des sacrifices -, et la statue gigantesque dressée au milieu, le front semblant soutenir le plafond, représentant Hécate en combat brutal avec Iridius son frère, qu'elle transperce de sa lance miroitante avec une rage telle que la sculpture dégage une aura oppressante, que même un aveugle pourrait ressentir.
Sur les murs, de grandes tentures écarlates brillent sous la flamme glacée; qui éclaire par ce fait un grand tryptique dans le coin est de la pièce, peint de scènes horribles.

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